Google annonce Native Client, une annonce majeure, qui va, à moyen terme, confirmer la pertinence des choix de solutions Web 2.0 faits par les entreprises innovantes.
Extrait du blogue de Louis Naugès Google annonce Native Client, une annonce majeure, qui va, à moyen terme, confirmer la pertinence des choix de solutions Web 2.0 faits par les entreprises innovantes.
Native Client : les principes
Google utilise NaCI comme abréviation de Native Client. Le fait que ce soit le symbole chimique du Clorure de Sodium, plus connu sous le nom de …sel, n’est probablement pas un hasard, mais il faudra leur demander pourquoi !
Native Client (NaCI) a un objectif simple : utiliser, dans le cadre d’usages Web 2.0 intensifs, la puissance de calcul du processeur du poste de travail où est installé le navigateur.
Pour le moment, Native Client fonctionne uniquement avec les processeurs x86, d’Intel, AMD, Via ou autres fournisseurs de processeurs compatibles.
NaCI est un logiciel Open Source,
NaCI utilise une double Sandbox (boîte à sable), technique classique en informatique pour rendre le plus indépendant possible des composants logiciels Ceci doit éviter le transfert accidentel ou malveillant de codes logiciels qui pourraient mettre en danger la sécurité du poste de travail.
L’essentiel des efforts des équipes NaCI ce sont concentrés sur cette problématique de la sécurité et c’est la raison pour laquelle ils ont choisi de doubler les sandbox.
NaCI garantit une totale indépendance vis-à-vis :
– du système d’exploitation du poste de travail : il est déjà disponible pour Windows, MacOS et Linux.
– Du navigateur utilisé : NaCI fonctionne avec Chrome, Firefox, Safari ; j’imagine qu’une version IE 8 verra très vite le jour.
Ce point est fondamental : l’universalité du Web est préservée !
Tout objet d’accès à Internet utilisant un processeur x86 peut, potentiellement, utiliser NaCI.
Native Client : fonctionnement
Lorsque le poste client “NaCI” accède à une application Web (flux 1), tout fonctionne de la même manière que si NaCI n’existait pas.
Pour des applications classiques, raisonnablement consommatrices de ressources de calcul, rien ne change et c’est très bien.
Dans le cas de besoins intensifs de calcul, pour un jeu vidéo, un modèle mathématique à visualiser en 3D, un calcul financier complexe, NaCI se met en œuvre et utilisera toute la puissance de calcul du processeur (flux 2), mais en totale indépendance vis-à-vis du système d’exploitation installé.
NaCI vient de démarrer, mais les premiers résultats obtenus sont spectaculaires.