Etude Avanade: Cloud Computing et les entreprises

L’enquête sur l’opinion et l’utilisation qu’ont les entreprises du cloud computing a été réalisée par un cabinet indépendant auprès de 500 responsables de direction et de décideurs informatiques dans 17 pays, à travers de l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie Pacifique.Le cloud computing peut se traduire par des réductions de coûts, mais bon nombre d’entreprises ne l’ont pas encore adopté par crainte de problèmes d’intégration avec les systèmes existants. Cette conclusion ressort d’une enquête menée à la demande d’Avanade, société de conseil internationale en informatique et intégrateur de solutions Microsoft.

Au niveau mondial, seulement 5 % des entreprises sondées ont déjà adopté le cloud computing. C’est le cas de 27 % des entreprises sondées en France, mais en combinaison avec leurs systèmes informatiques existants.

55 % des interrogés français estiment que le cloud computing ne constitue pas actuellement une priorité, mais l’ont porté à leur planning pour l’année prochaine. Pour des raisons de sécurité, les entreprises privilégient l’utilisation de systèmes hébergés en interne. La moitié des sondés indique cependant que le recours à de tels systèmes internes s’avère très onéreux.

Dans la mesure où 53 % des sondés français font preuve d’attentisme par rapport à ces nouvelles technologies, le fait que le cloud computing ne soit pas encore massivement adopté n’a rien d’étonnant. Les entreprises françaises choisissent d’adopter de nouvelles technologies après qu’elles aient fait leurs preuves et aient été testées. Le cloud computing n’est pourtant pas considéré comme une mode par 60% des interrogés, mais plutôt comme une technologie utile. En France et en Belgique, les entreprises adoptent le cloud computing afin de devancer la concurrence, alors qu’il est plutôt utilisé pour réduire les coûts dans d’autres pays.

Le terme « cloud computing » est familier de seulement 34% des sondés français, un pourcentage qui s’inscrit bien en deçà de la moyenne mondiale de 61 %. Les français attendent cependant de cette technologie qu’elle facilite les mises à niveau (45 %) et qu’elle permette aux entreprises de toujours disposer des plus récentes technologies (45 %).

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