NTT Europe Online, fournisseur de services d’hébergement, de sécurité et de gestion d’application, a interrogé 200 dirigeants informatiques ou financiers de grandes entreprises UK sur leur positionnement par rapport au cloud computing. Voici quelques statistiques de l’étude, intitulée « Nuage ou brouillard ? », qui illustrent le chemin restant à parcourir
· 67% des dirigeants UK restent sceptiques: 35% n’ont pas de plan d’adoption et 32% ne sont pas sûrs de se lancer dans les deux ans.
· Le cloud computing est la dernière des top ten priorités d’investissement stratégique pour les 12 prochains mois alors que sont cités en premier la sécurité, les serveurs, le stockage et les infrastructures de réseau ! 44% des dirigeants pensent que le cloud n’est pas tendance et 46% ont des difficultés à définir le concept.
· 77% n’utilisent pas encore le cloud computing, principalement du fait de la sécurité, de l’immaturité du concept et d’une fiabilité incertaine. Pour changer d’avis, 40% des dirigeants demanderaient 10 à 20% d’économies grâce aux solutions cloud.
· Paradoxalement, 85 % recherchent plus de flexibilité dans leurs accords de licence logiciel et 68% souhaitent éviter les contrats IT de long terme.
· La récession pourrait inciter 60% des sociétés à investir d’avantage dans les logiciels et services online.
· 44% de ceux qui envisagent d’utiliser le cloud, pensent y investir 6 à 15% de leur budget IT sur les deux prochaines années. Les systèmes préférés concernent la gestion de contenu, le CRM et les applications jugées non critiques pour le business. 55% des clients pionniers pensent que les applications financières et de comptabilité ne devraient jamais être placées dans le nuage.
Selon Rob Steggles, Marketing Director Europe chez NTT Europe Online, “malheureusement, la promotion du cloud repose beaucoup plus sur un argumentaire technique qu’une discussion business ou opérationnelle, là où se trouve réellement la valeur. Il y a certainement une demande pour la livraison de logiciels et de services online au sein d’un environnement hébergé sécurisé ou en utilisant une infrastructure “private cloud” mais concrètement, le modèle classique du cloud computing partagé semble ne pas être dans l’agenda des dirigeants”.
Au delà de la confusion due à la grande variété de produits et de services très différents désignés par le terme: cloud computing, « l’immaturité du modèle explique pourquoi les dirigeants sceptiques attendent de voir comment ça se passe pour les clients pionniers. Notre étude démontre de manière évidente, que les dirigeants réclament des bénéfices capex vs opex qui peuvent être apportés par les solutions cloud. Tant que les interrogations concernant la sécurité et la fiabilité ne seront pas évacuées, le cloud computing restera un chantier en devenir.”