Au cours de la Worldwide Partner Conference 2009, Microsoft a levé le voile sur la future tarification de Windows Azure, son système d’exploitation Cloud, et sur sa stratégie de vente. La version CTP (Community Technology Preview) restera gratuite jusqu’en novembre 2009, date de la conférence Microsoft Professional Developers et du lancement commercial d’Azure aux USA et dans 20 autres pays dont la France.L’offre informatique en ligne de Microsoft se décompose en trois grandes familles : les capacités de traitement et de stockage (Windows Azure), la base de données relationnelle en ligne (SQL Azure), et les fonctionnalités en ligne de type middleware et développement (.Net Services).
Trois formules de facturation seront disponibles pour Windows Azure : à l’utilisation, sous la forme d’un abonnement ou à travers une licence intégrée aux contrats actuels des clients Microsoft. La facturation à l’utilisation sera de 12 cents de l’heure pour l’accès, 15 cents par Go stocké et 10 cents pour 10 000 requêtes.
Microsoft a également présenté les tarifs de SQL Azure, qui sera proposé à $9,99 pour une la ‘Web Edition’ comprenant un espace de stockage de 1 Go et $99,99 pour une ‘Business Edition’ montant à 10 Go de stockage. Pour .NET Services, Microsoft facturera 15 cents pour 100 000 messages dont les messages Service Bus et les jetons de contrôle d’accès.
A tout cela, s’ajoute la bande passante pour ces trois services, qui sera facturée 10 cents par Go de données montantes et 15 cents par Go de données descendantes.
Selon Bob Muglia, président de la division Server and Tools, Microsoft se différencie de ses concurrents fournisseurs d’infrastructure Cloud computing par son expertise dans le soutien à ses partenaires et ses clients pour construire des applications.
« Le cloud n’est pas qu’un enjeu d’infrastructures, mais une combinaison d’infrastructures et d’applications et Microsoft les propose conjointement. Ces nouvelles fonctionnalités vont permettre de construire des applications souples, tournant sur des nuages publics ou privés derrière le firewall ».