Dans son blog, Guillaume Plouin, Directeur de l’Innovation du Groupe SQLI, publie une série des billets sur les Plateformes de Cloud Computing« Grâce à la magie de la publication programmée, je vous propose une série de billets présentant les 4 principales plateformes de Cloud Computing (Amazon Web Services, force.com, Google App Engine, Azure) pendant mes congés estivaux. L’idée est de présenter les différences d’approche, de "philosophie" entre ces plateformes. Ces textes sont extrait de mon ouvrage "Cloud Computing & SaaS", édité chez Dunod. »
Plateformes de Cloud Computing (1) : l’approche Amazon
L’offre Amazon Web Services se décompose en plusieurs couches :
– EC2, Elastic Cloud Computing, est le service d’exécution de la plate-forme. Il est basé sur la virtualisation par hyperviseur.
– SimpleDB et S3, Simple Storage Service, sont les services de persistance. SimpleDB est un service de base de données, tandis que S3 permet le stockage de fichiers. Ces services sont accédés selon le style REST.
– SQS, Simple Queue Service est le service d’intégration. Il permet l’échange de messages entre AWS et d’autres infrastructures.
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Plateformes de Cloud Computing (2) : l’approche SalesForce
L’offre PaaS de SalesForce s’intitule force.com. Elle se décompose en plusieurs couches :
Le service d’exécution de la plate-forme est basé sur Apex, un langage de haut niveau qui permet de créer rapidement des applications d’informatique de gestion : il n’est pas adapté à la création d’autres types d’applications. Ce langage est comparable à un RAD comme PowerBuilder ou Oracle Forms. Cependant, il n’est pas obligatoire de coder en Apex : il est souvent suffisant de customiser une application existante par simple paramétrage.
Force.com Database est le service de persistance. C’est une base de données, accédée par un langage de requêtage de haut niveau : SOQL, Salesforce Object Query Langage.
Force.com Connect est le service d’intégration. Il propose des connecteurs natifs pour Lotus, SAP et Oracle Business ; il supporte l’intégration web services, REST, JEE et .NET.
force.com propose l’authentification via sa propre base de comptes ou bien la fédération d’identité au travers du service SXIP.
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Plateformes de Cloud Computing (3) : l’approche Google
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L’offre Google App Engine se décompose selon les couches :
· Le service d’exécution de la plate-forme est basé sur un runtime Java ou Python. Les entreprises préfèreront le développement Java, plus proche de leurs standards. Ce développement est assez contraint afin de préserver la performance de la plateforme. De fait, GAE ne supporte qu’une partie de la norme JEE.
· DataStore est le service de persistance. C’est une base de données, accédée par un langage de requêtage de haut niveau : GQL, Google Query Langage.
· En termes d’intégration, la PaaS offre Secure Data Connect (SDC). SDC prend la forme d’un tunnel SSL entre GAE et le Système d’Information. SDC permet d’exposer les bases de données d’entreprise sous forme de services. Ce n’est pas un bus d’intégration à proprement parler.
· pour l’authentification, Google propose l’intégration avec les comptes Google Apps, ou la fédération d’identité au travers de sa SSO API.
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Plateformes de Cloud Computing (4) : l’approche Microsoft
Microsoft a tiré les enseignements des plates-formes lancées avant la sienne : l’éditeur de Redmond propose ainsi un modèle à la croisée des chemins entre runtime .NET (à la Google Apps Engine) et machine virtuelle (à la Amazon Web Services).
L’offre Windows Azure se décompose en plusieurs couches :
Le service d’exécution de la plate-forme est basé sur le runtime .NET : la CLR (Common Language Runtime).
SQL Azure est le service de persistance. C’est une base de données non relationnelle, accédée selon le style REST.
.NET Service Bus propose le service d’intégration.
L’authentification est assurée par la base de comptes Windows Live ID, ou par fédération d’identité au travers de Geneva.
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