Paris, le 1er décembre 2009 – La 3ème édition du CloudStorm, une initiative du IT Valley Innovation Center de Gent en Belgique, qui compte parmi ses membres A-Server, B-Virtual et SUN Microsystems, a eu lieu à Paris, après les éditions de Bruxelles et de Londres.
Par Hervé BaconnetCe fut l’occasion pour une douzaine de responsables d’entreprises du Cloud Computing de présenter leurs solutions et de donner leur vision de l’évolution des solutions informatiques.
Simon Wardley d’Ubuntu a lancé le CloudStorm en indiquant avoir comptabilisé 67 définitions différentes du cloud computing sur Google: selon lui, le cloud est difficile à définir car ce n’est pas un concept ou un type de solutions mais une transformation profonde du monde de l’informatique, à l’image de la révolution industrielle. L’avènement du Utility Computing, autrement dit l’informatique apportée au client comme l’est l’électricité depuis plus d’un siècle, défini par Mc Carthy dès 1968, prend forme.
Patrick Crasson, de SUN Microsystems, a confirmé que « l’informatique sort à peine de son enfance ». Du point de vue de Sun, le futur cloud computing sera constitué de clouds locaux interconnectés à des clouds globaux. « Certains clients, parmi lesquels le secteur financier et les administrations, ne voudront jamais de solutions public cloud. »
Selon Stéphane Claret, cofondateur de PageOnDemand, fournisseur d’une solution SaaS d’édition de catalogues, « le nuage a été pour nous le moyen d’adresser des clients qui étaient avant inatteignables ». Face à une structure de clientèle très décentralisée, avec des acteurs de la distribution qui sous-traitent l’édition des catalogues à des nombreuses agences spécialisées, le modèle du logiciel traditionnel ne pouvait fonctionner. Après 3 ans d’activité, PageOnDemand est utilisé par 1700 utilisateurs et a permis l’édition de 2300 catalogues, dont ceux de Carrefour ou Boulanger.
Dans le domaine des réseaux sociaux d’entreprise, Dassault Systèmes, 1er éditeur français et 2ème européen, a investi, en juin 2009, 3 millions d’euros dans la startup BlueKiwi software, qui propose de créer des communautés de partenaires, de clients ou de collaborateurs, grâce à sa solution SaaS. « BlueKiwi annonce la fin des newsletters où il y a écrit en haut du mail: « Please do not reply !», qui sont des crimes contre la relation commerciale » selon le PDG de Blue Kiwi Carlos Diaz.
RunMyProcess, enfin, profite du succès du Cloud computing en proposant sa propre solution SaaS … d’intégration des solutions SaaS: son offre de business integration onDemand permet à ses clients de gérer l’interconnexion des solutions SaaS, des applications installées, et des applications partenaires et clients, grâce à 1 000 connecteurs avec notamment SAP, Google , Salesforce …
« Le nuage sans intégration constitue un risque colossal», selon son PDG Matthieu Hug.
La liste complète des intervenants est disponible sur www.cloudstorm.org