Sans surprise, le rythme de pénétration des technologies SaaS dans le public n’est pas aussi soutenu que dans le privé. En Mars 2010, le cabinet US Saugatuck publie un sondage réalisé aux USA, auprès de décideurs IT publics et privés. Le point symbolique des 50 % d’achat en mode cloud serait atteint en 2014 pour le secteur privé contre au moins 2016 pour le secteur public.
Les clients publics sont pourtant enthousiastes car ils ont compris les avantages des technologies cloud pour leur métier. Les coûts sont réduits par les systèmes IT en général, mais les réductions sont encore plus significatives avec le SaaS. Les administrations publics ont du mal a attiré des ingénieurs et des managers d’excellence. Le modèle cloud résoud de fait ce problème.
Plusieurs facteurs explique cette mutation plus lente :
La taille des entités joue mais les très grandes entreprises privées réagissent plus vite.
Un changement d’administration peut remettre en question les projets.
La durée des contrats, les modes de paiement, les exigences de sécurité rendent plus lente l’examen, l’évaluation, l’acquisition et la mise en place d’outils issus de rupture technologique.
En connaissance de causes, les fournisseurs, les éditeurs et les intégrateurs déjà présents sur place ne sont pas aussi enthousiastes que leurs clients publics eux-même. Il est à noter que ces acteurs ont moins d’intérêts immédiats. Il s’agit de s’engager dans des démarche longues est difficiles alors qu’une mise à jour prévue d’un gros ERP rapporte tout de suite.