L’hébérgement avec le Cloud Computing et la Virtualisation

MARKESS International, société d’études et de conseil basée à Paris et à Washington, D.C., spécialisée dans l’analyse de la modernisation et de la transformation des organisations privées et publiques avec les technologies de l’information, annonce la parution de sa nouvelle étude intitulée « Approches d’Hébergement avec le Cloud Computing & la Virtualisation ».

Pour faire face à de nombreux challenges au niveau de l’hébergement de leurs

infrastructures et applications informatiques, entre des exigences de performance

vitales pour leur activité et des contraintes en termes de dépenses et d’investissements,

les entreprises se tournent le plus souvent vers des solutions privilégiant mutualisation et

industrialisation.

La virtualisation, le « cloud computing » et les applications en mode SaaS sont de plus en plus envisagées comme autant d’alternatives qu’elles considèrent avec attention.

MARKESS International a interrogé 150 décideurs informatiques pour la plupart et une vingtaine d’offreurs. Entretiens conduits de juin à septembre 2009.

Markess International constate un intérêt réel pour la virtualisation etune réflexions poussées pour le cloud computing

En 2009, 56% des 150 responsables interrogés mentionnent déjà recourir à la virtualisation

dans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et applications informatiques2.

D’ici 2011, ils devraient être plus de deux sur trois à recourir à ces services et plus de quatre

sur cinq même au-delà de 2011.
En ce qui concerne le cloud computing, MARKESS International le définit comme un service

permettant l’accès, via le réseau et à la demande, à des ressources informatiques

(infrastructures, réseaux, stockage…) et/ou des services applicatifs (de type SaaS, Software

as a Service).

Selon les approches des entreprises, se distinguent trois formes de cloud computing : les clouds privés internes, les clouds privés externes et les clouds publics.

Cette notion est regroupée par les Anglo-saxons sous le vocable « elastic computing capacity ». Le « National Institute of Standards and Technology » (NIST – www.nist.gov) en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base3.

En 2009, moins de 10% des 150 entreprises interrogées mentionnent recourir déjà à des

services de cloud computing dans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et

applications informatiques.

D’ici 2011 et au-delà, les entreprises devraient porter un intérêt de plus en plus soutenu à ces services puisque, selon le type de cloud computing envisagé (privé interne, privé externe ou public), elles devraient être entre une sur deux à une sur trois à y recourir. La tendance semble néanmoins en faveur des clouds privés internes même si les entreprises ne se limitent pas obligatoirement à ces services et devraient sans aucun doute combiner les solutions entre elles.

Evolution des approches d’hébergement avec le SaaS et le cloud computing

Tous ces enjeux, contraintes et évolutions technologiques préfigurent sans contexte un

tournant majeur dans les pratiques et approches d’hébergement des entreprises. Ce ne sont

que les prémices d’une évolution qui devrait remettre en cause les modèles actuels et qui

voit l’émergence de nouveaux acteurs, parmi lesquels certains seront sans doute les futurs

grands offreurs de demain.

MARKESS International estime aussi le marché français associé à plus de 2,3 milliards d’euros en 2009 (hébergement externe d’applications et d’infrastructures et services de cloud computing incluant le SaaS).

D’ici 2011, ce marché devrait connaître une croissance à deux chiffres sur les segments de

l’hébergement virtualisé, du SaaS et de l’IaaS.

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