« Nous voulions mettre nous même à jour notre site Internet sans avoir de connaissances informatiques particulières, » déclare Christiane Jérôme, responsable du site du Comité Participatif Marne et Chantereine.
Créé, et financé par la communauté d’agglomération éponyme, en 2005, ce comité a vocation d’information et d’interpellation des riverains. « Par exemple, nous invitons, en ce moment, nos concitoyens à s’exprimer sur la mise en place d’un éco-quartier. L’attention s’est portée sur les accès handicapés, entre autres. Ou encore, EDF va céder un terrain sur lequel va être édifiée une zone d’activité. Nous relayons les recommandations pour privilégier des activités tertiaires, qui ne sont pas synonymes de trafic routier, » détaille Christiane Jérôme.
Autre sujet de réflexion, la cession d’un terrain militaire où eurent lieu des expérimentations nucléaires, soulevant des questions très sérieuses quant à son devenir. Pas question en effet d’y construire une école maternelle. Pour informer ses concitoyens, le Comité participatif dispose d’une quarantaine de membres et d’un site Internet. Le hic, c’est que la personne en charge de ce site est parti. « J’ai bien essayé de mettre son contenu à jour, mais n’y suis pas parvenu, » confesse Christiane Jérôme.
Fin 2009 est prise la décision de refondre entièrement le site, avec l’aval de la communauté d’agglomération. L’intégrateur BGI préconise la solution de CMS (Content Management System) de l’éditeur Micrologiciel. Outre l’attrait d’une tarification mensuelle allégeant l’investissement initial, le modèle Saas retenu épargnait aux utilisateurs de s’occuper des aspects purement informatiques de l’administration de site.
« Nous sommes des retraités pour la plupart, avec peu de connaissances en informatiques. En outre, n’ayant pas de local affecté, nous pouvons travailler de n’importe quel endroit connecté à Internet, grâce à cette application Saas, » précise Christiane Jérôme.
Depuis mars 2010, le nouveau site est en ligne avec son administration en mode Saas. Une journée de formation a suffi pour les quatre utilisateurs habilités. Outre la publication des contenus d’information rédigés par les différents membres du comité participatif, le site permet également de stocker l’historique des comptes rendu de réunion.
« Nous offrons également la possibilités aux internautes de poser des questions sur un sujet particulier, les réponses seront alors publiées en ligne, » souligne Christiane Jérôme. Pour un budget modique, la communauté d’agglomération met à disposition de ses administrés un moyen d’information souple et interactif, améliorant ainsi le service public rendu.
Christophe Quester