Le point de vue de Paul Maritz, PDG de VMware Corp

par Michael Dan

 

VMware en quelques chiffres :

 

Monde

Fondée il y a 12 ans

2,9 B $ in revenue en 2010

+ 28% de marge opérationnelle en 2010

25 000 partenaires de ventes.

France

120 personnes sur 4 sites géographiques.

8000 clients de la TPE au grand compte

5 000 personnes compétentes sur les technos VMware ou qui les commercialisent.

1800 revendeurs et intégrateurs.

 
Quelques constats sur lesquels Paul Maritz s’appuie :

42% des investissements IT utilisés pour la maintenance des infrastructures et 30 % des investissements IT utilisés pour la maintenance des applications.

Les principales tendances sur le marché des technologies de l’information sont : les appareils mobiles, la circulation de l’information et la simplification des SI.

La difficulté qu’il y a à réaliser des benchmarks aujourd’hui.

L’état du parc applicatif et des infrastructures de leurs clients (étude réalisée auprès de 40 d’entre eux) se situent toujours quelque part entre les 3 étapes ci-dessous :

A. IT et services spécifiques

B. Standardisation des services et applis critiques en s’appuyant sur de Cloud privé, sur des ERP type SAP ou Oracle etc.

C. Management de l’IT fondé sur des métriques et utilisation de Cloud externe

En partant de ces constats, VMware cherche à aider ses 200 000 clients dans le monde : 

  • à effectuer une meilleur consommation des ressources IT selon des métriques objectives comme : 

Combien coûte le provisionnement d’une VM?

Combien coute le stockage d’1 GB de données ?

Combien de temps faut-il pour provisionner une VM ?

Combien coute le provisionnement d’une boite mail ?

  • et à atteindre l’étape C énoncée ci-dessus qui offre un SI qui s’appuie sur un mélange de ressources externes et interne (Cloud Hybride), en accord avec les problématiques Business. Pour illustrer, une banque n’externalisera jamais une partie de ses applications critiques, par contre il est probable que tous les outils liés au développement finiront à l’extérieur de l’entreprise.  

Dans sa stratégie, VMware aide à répondre aux questions suivantes :

Quel mixe me faut-il entre ressources internes et externes (Cloud hybride évoqué ci-dessus) ?

Quelles caractéristiques dois-je identifier pour choisir un modèle, quels partenaires me faut-il ? 

Comment VMware accompagne ses clients sur ce chemin qui va de l’étape A à l’étape C ?

La plupart du temps, un legacy important, qu’il n’est pas question de jeter à la poubelle, est à gérer. L’idée consiste à commencer par faire évoluer l’infrastructure. Des nouvelles applications verront ensuite le jour puis finalement des SaaS. 

1ère étape : l’évolution de l’infrastructure   

Cette évolution de l’infrastructure passe par une virtualisation.

Cette virtualisation réalise une agrégation du pool des ressources type infrastructure. Les applications, via un scheduleur, vont ainsi pouvoir piocher dans ce pool. L’utilisation des ressources machines s’en trouve optimisée -> VSPHERE. 

Pour permettre aux applications de fonctionner de la sorte, plusieurs fonctionnalités de sécurité doivent être ôtées. Afin de garder un fonctionnement sécurisé, ces dernières sont virtualisées -> VSHIELD.

Pour permettre au client  de mettre en place des politique d’utilisation des ressources (application prioritaires, etc.), de réaliser lui-même des affectations, d’avoir accès à du reporting, de décider de la séparation physique de données, etc. -> VCLOUD DIRECTOR.

 Une dernière couche transverse va permettre au client un monitoring en temps réel de l’ensemble de ces ressources. Ce monitoring est sensé remonter des alertes plus fines que celle détectables par un être humain et s’avère nécessaire lorsqu’on considère ce pool de ressources centralisées comme un énorme serveur qui génèreraient des quantités gigantesques de logs… -> VCENTER OPS SUITE.

Quelques leviers qui motivent les clients :

Les fonctionnalités suivantes : Vmotion, High avalibilty, DRS, Storage vmotion, Fault tolerance.

Assumer ses responsabilités : VMWare s’appuie sur des partenaires solides (Verizon, CSC, Colt…)

Réfléchir à des problématiques telles que : comment sortir du Cloud ? 

2ème étape : l’évolution du parc applicatif.

Il y a un énorme back log applicatif qu’il va falloir transformer vers plus de flexibilité et de scalabilité.

Depuis 8 ans, le développement a évolué pour aller vers plus de simplicité en s’appuyant sur des frameworks plus simples et sur la volonté de ne plus avoir à gérer les interactions avec l’infra qui se matérialise par des nouvelles générations de middleware.

On s’appuie ainsi sur de nouveaux frameworks, du PAAS et une gestion simplifiée des données pour atteindre ces objectifs de scalabilité, de flexibilité et de simplicité. C’est dans cet état d’esprit que VMware a construit VMware Fabric (notamment via des rachats)

Pour faire reculer la complexité et permettre aux différentes briques un syzing automatique et adéquate, VMware propose Cloud Foundry. Si l’IAAS ou l’infrastructure virtualisée deviennent la couche la plus basse accessible, Cloud Foundry se veut comme une sorte de système d’exploitation. De même q’UNIX permet de gérer tous les type de machines, l’open project Cloud Foundry a pour objectif de permettre de gérer tous ces nouveaux styles d’infra (Cloud ou virtualisée).

Cloud foundry intègre : 

–           les frameworks évoqués ci-dessus.

–          des services pour gérer les données, les messages, etc.

–          une interface pour intégrer les différents Cloud existants.

Cloud Foundry est directement connecté à VFabric et VSphere.

Cloudfoundry .com est à voir comme une instanciation de Cloud Foundry.

Derniers éléments :

Le PC est en train de disparaître pour laisser la place à des appareils mobiles qui accèdent  à des SaaS et à des réseaux sociaux. Le PC avait pour but de transformer le bureau physique des workers, avec leur machines à écrire, en quelque chose de plus performant pour répondre à leur besoin de production de documents. Aujourd’hui, le worker aurait plutôt besoin de gérer des flux d’informations à recomposer, agréger, modifier, transmettre, etc. VMware cherche donc à passer du bureau virtuel à quelque chose d’autre qu’il appelle « Horizon » pour, entre autre, faire du virtual smartphone. Du point de vue de la sécurité, l’ajout de couches logiques est sensé permettre plus de contrôles…

 

 

 

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