D’après l’étude menée par Kelton Research
Avanade, fournisseur de services technologiques professionnels, annonce les résultats d’une enquête internationale, qui révèle l’augmentation rapide de l’utilisation des services de cloud computing public. Ces services se généralisent et engendrent des difficultés pour de nombreuses entreprises. Un cadre sur cinq déclare qu’il est impossible de gérer la disparité des services de cloud computing dans leur entreprise. 60 % sont préoccupés par la prolifération anarchique du cloud, et plus précisément par l’adoption mal gérée des services de cloud computing public au sein de l’entreprise.
Malgré ces difficultés, l’enquête montre que le cloud computing arrive à maturité dans l’entreprise. Les DSI sont sans cesse plus nombreux à se tourner vers ces services pour améliorer la flexibilité de l’entreprise et réduire ses coûts ainsi que ses délais de commercialisation.
Trois signes indiquant que le cloud computing arrive à maturité sont également apparus :
1. Les entreprises augmentent leurs investissements dans la protection, la gestion et la prise en charge des solutions de cloud computing.
2. On constate une adoption croissante et une préférence pour les clouds privés.
3. Les cadres commencent à considérer le cloud computing comme une source de revenu potentielle.
Une personne consultée sur cinq déclare avoir personnellement souscrit à un service de cloud computing à l’insu du département informatique. Si 60 % des entreprises indiquent avoir mis en place une politique interdisant de telles initiatives, les personnes consultées affirment qu’aucune mesure dissuasive réelle n’empêche de souscrire à des services de cloud computing sans le déclarer. En fait, 34 % signalent qu’une telle initiative n’est pas sanctionnée, tandis que 48 % des personnes interrogées affirment n’avoir reçu guère plus qu’un simple avertissement.
L’enquête révèle également un manque de communication. Un quart des cadres déclarent ne pas communiquer ouvertement avec les responsables des services qui peuvent fournir leurs propres services de cloud computing.
En termes d’adoption globale, l’enquête montre que 74 % des entreprises utilisent aujourd’hui des services de cloud computing. En ce qui concerne les entreprises où cette technologie n’a pas encore été mise en place, les trois quarts déclarent que c’est prévu.
Les cadres déclarent investir dans des solutions de sécurité et recruter les ressources nécessaires pour assurer le déploiement de services de cloud computing. En fait, 64 % déclarent investir dans la formation des salariés et des nouvelles recrues pour développer l’expertise de l’entreprise dans les technologies de cloud computing.
L’enquête montre également que les déploiements de clouds privés sont en pleine expansion, en particulier là où des opérations internes et des services clients différenciants sont en jeu. Aujourd’hui, 45 % des entreprises déclarent utiliser des clouds privés, tandis que 28 % indiquent qu’elles commenceront à le faire d’ici six à douze mois.
En outre, les entreprises n’utilisent plus seulement les services de cloud computing pour les utilisateurs internes, mais les étendent aux clients externes. De nombreuses sociétés indiquent recourir au cloud computing pour fournir de nouveaux produits et services à leurs clients, tandis que plus d’un cadre dirigeant sur cinq estime que le cloud computing permettra d’augmenter le chiffre d’affaires.
L’enquête intitulée « Has Cloud Computing Matured? » a été réalisée en mars et avril 2011 par Kelton Research, société d’étude indépendante, auprès de 573 cadres dirigeants, décideurs informatiques et chefs de service de grandes entreprises dans 18 pays d’Amérique du Nord et du Sud, d’Europe et d’Asie/Pacifique.
Pour plus d’informations ou pour télécharger un exemplaire du résumé, rendez-vous sur http://www.avanade.com/cloud <http://www.avanade.com/cloud> .