D’après Kevin L. Jackson, General Manager, Cloud Services chez NJVC et contributeur sur Forbes.com
Le cloud computing est défini par le National Institute of Standards and Technology, comme un modèle permettant “ un accès réseau pratique, à la demande, à un ensemble partagé de ressources informatiques (réseaux, serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent être provisionnés ou libérés rapidement, avec un effort de gestion ou une interaction avec le fournisseur réduits au minimum”.
On parle souvent du cloud computing comme d’une technologie. C’est plus une évolution significative des modèles économiques de livraison et de consommation de l’IT, grâce à laquelle des économies importantes peuvent être réalisées, si un nombre suffisant de “ressources informatiques configurables” est mis en commun.Ce partage des ressources est ce qui permet au cloud de servir des clients multiples, en utilisant un modèle multi-locataires, avec différentes ressources physiques et virtuelles, assignées et réassignées dynamiquement, selon la demande.
L’économie du cloud computing dépend de quatre données de la population client:
- Le nombre de positions client uniques
- Les cycles de service de chaque position client
- Le décalage relatif des cycles de service
- La charge associée à la position client
Ces données guident l’habilité du fournisseur cloud à utiliser le minimum de ressources IT physiques nécessaires pour servir le niveau maximum de demande. En jonglant habilement avec ces facteurs, avec un groupe d’utilisateurs données, il est possible de réduire approximativement de 30% les ressources IT nécessaires et de permettre la modification quasi en temps réel de l’infrastructure physique sous-jacente nécessaire pour donner à l’utilisateur cloud computing « l’illusion de ressources infinies ».
Quand il est bien implémenté, le modèle économique cloud peut réduire drastiquement les coûts opérationnels et de maintenance des infrastructures IT. Une étude Booz Allen Hamilton (BAH) de 2009 a conclut que l’approche cloud computing peut faire économiser de 50 à 67 % du coût de cycle de vie pour un déploiement de 1000 serveurs. Une autre étude Deloitte a confirmé que les déploiements cloud apportent de meilleurs retours sur investissement avec une période de remboursement plus courte.
Pour l’United States Intelligence Community (organisme de coordination des services de renseignements), la sécurité du cloud computing est un souci évident. Du fait de contraintes légales et opérationnelles, l’information classifiée devrait toujours être traitée dans des clouds privés ou publics certifiés IC et correctement protégés.
Quand il est utilisé pour des informations non classifiées, le partage de ressources cloud computing peut théoriquement fournir les avantages opérationnels d’un private cloud avec un coût proche de celui d’un public cloud.
Le gouvernement fédéral américain est en train de déployer un community cloud fédéral qui devrait fournir approximativement $20 milliards de services cloud computing à une communauté de plus de 25 agences. En utilisant l’étude BAH comme guide et en supposant que les community clouds doivent fournir les mêmes résultats économiques que les hybrid clouds, la transition d’une multitude d’infrastructures IT propres à chaque agence fédérale à une plateforme commune IaaS devrait réduire les dépenses par 7 !