Selon une étude PAC, les entreprises françaises n’hésitent plus à recourir au cloud pour des besoins stratégiques

Le « PAC cloudIndex », observatoire de la maturité du cloud, a évolué de 12 points, passant de 443 en juin 2013 à 455 sur 1000 en juin 2014. 77 % des utilisateurs soutiennent qu’au moins une de leurs applications cloud est stratégique pour leur entreprise.

Le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) publie aujourd’hui la troisième édition de son « PAC cloudIndex », un outil de mesure de la maturité des organisations françaises par rapport au cloud.En voici les principales conclusions :

– Le PAC cloudIndex en juin 2014 est de 455 sur 1000 contre 443 en juin 2013

-Une stratégie cloud n’est définie que dans 11 % des organisations françaises. Dans la majorité des cas, c’est le DSI qui porte cette stratégie (55 %) et la met en œuvre (80 %). Les métiers, qui ont une vision plus tactique, ne portent la stratégie que dans 10 % des cas ;

– Le besoin en flexibilité reste la première raison du passage au cloud (63 %), devant la volonté de réduire les coûts (56 %) et le développement de produits, solutions ou démarches innovants (41 %) ;

– Le cloud est de plus en plus considéré comme stratégiquepuisque 30 % des répondants déclarent y recourir pour soutenir un changement de ‘business model », par exemple. De même, 77 % des répondants recourant au cloud jugent qu’au moins une de leurs applications SaaS est stratégique pour leur activité ;

– Parmi les répondants déclarant recourir à des services de cloud computing, plus de 40 % prévoient d’intensifier leur recours au SaaS : davantage d’applications, mais aussi davantage d’utilisateurs sont envisagés ;

– Les craintes concernant la sécurité redeviennent le principal obstacle au passage au cloud computing (48 %). Les fournisseurs de cloud peuvent y répondre notamment en localisant leurs datacenters en France, une demande très forte tant vis-à-vis du cloud privé (50 %) que du cloud public (46 %) ;

– Un accompagnement par un partenaire de confiance est primordial. Les organisations françaises attendent de leurs prestataires des services de conseil sur le choix des applications à passer en mode SaaS (35 %), des services d’intégration du SaaS avec l’existant (65 %), ou encore de l’hébergement à valeur ajoutée, notamment avec des engagements de niveaux de service personnalisés (14 %).

« Nous pouvons voir que le marché du cloud évolue. Le cloud n’est plus un simple moyen de passer du Capex à l’Opex, mais bien un outil stratégique au service de la croissance », remarque Olivier Rafal, directeur de recherches au sein de PAC France. « Cependant, avec l’affaire Prism, les organisations françaises montrent de réelles inquiétudes à propos de la sécurité. Les acteurs du cloud, fournisseurs et prestataires de services, jouent ici un rôle très important de mise en confiance, avec un hébergement en France et un vrai suivi de la gestion des données ».

Méthodologie de l’étude

Le « PAC cloudIndex » est un observatoire de la maturité du cloud en France qui est publié deux fois par an sur un site dédié. Il a pour vocation d’évaluer le taux de maturité du cloud par les utilisateurs en France, représentatifs de tous les secteurs (y compris le secteur public) et de toutes les tailles de sociétés. Pour l’élaboration du PAC cloudIndex, environ 200 entreprises et établissements publics français représentatifs de l’économie française PME, ETI et grands comptes, de tous les secteurs d’activité, sont interrogés chaque semestre sur leur niveau de maturité par rapport au cloud. PAC a mis en place une méthodologie permettant de le quantifier en utilisant des critères d’évaluation tels que le niveau de connaissance du cloud, l’utilisation actuelle des offres cloud (SaaS, IaaS public, cloud privé…), l’existence d’un « budget cloud », l’existence d’un « leader » cloud, etc.

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