Eurecia est un éditeur français situé à Toulouse. En 2014, son chiffre d’affaires atteindra 1,3 M€, soit une progression de plus de 50 % par rapport à l’année passée. Les 5 solutions SaaS d’Eurecia visent toutes à automatiser les processus administratifs de ses 400 clients : RH, finance, compta… Eurecia revendique aujourd’hui 40 000 utilisateurs présents dans 40 pays différents ; de quoi confirmer l’hypothèse que le cloud computing est un excellent vecteur d’exportation pour les entreprises françaises qui en font le pari. Nous avons demandé à son PDG, Pascal Grémiaux, de partager avec nous sa vision du cloud souverain.
Il y a encore un an, Eurecia s’appuyait principalement sur Fullsave, hébergeur local, complété par un accord avec l’hébergeur bien connu OVH. Eurecia a récemment ajouté Numergy à sa liste de fournisseurs d’infrastructures. S’attacher les services d’un « cloud souverain », c’est pour Eurecia, toucher une nouvelle clientèle : des entreprises exigeant des SLA (Service Level Agreements) et des niveaux de PRA (Plans de Reprise d’Activité) particuliers.
A côté des acteurs leaders français ou américains qui s’appuient sur un modèle de distribution très industrialisé, très automatisé, et moins proche de leurs « petits » clients, Eurecia a trouvé avec Numergy une organisation à taille humaine et qui affiche clairement sa politique de vente indirecte.
Par rapport aux hébergeurs locaux, un fournisseur comme Numergy permet à Eurecia d’apporter de nouveaux services à ses clients. Exemple : la possibilité de démarrer puis d’éteindre des VM (machines virtuelles) à la volée.
Alors, qui choisit l’hébergeur ? C’est variable. Un client possédant un accord « groupe » avec Numergy aura naturellement tendance à demander à Eurecia de respecter son choix. Dans les autres cas, c’est Eurecia qui décide en fonction du cahier des charges de chaque client. Une PME est plus intéressée par les engagements de SLA d’Eurecia ; le choix de l’hébergeur est secondaire. Mais toutes sont rassurées par le fait que les données sont hébergées en France.
Pour Eurecia, le « cloud souverain » est l’une des cordes à son arc. Ni plus ni moins.