Microsoft a récemment organisé une conférence dans laquelle trois entreprises utilisatrices de l’ERP Dynamics NAV dans le cloud apportaient leurs témoignages. Des expériences différentes d’un même outil.
TPE de 10 salariés, Cutera France est la filiale française d’une entreprise américaine bien plus importante, implantée dans 40 pays et spécialisée dans le laser médical.
Entreprise de 25 personnes, la société Orlait pèse 53 % du marché de la distribution des laits premier prix ou en marque de distributeur en grandes surfaces. Crée en 1994, elle a généré 295 M€ de chiffre d’affaires en 2013.
Créée dans les années 1940, Onduline a été pionnière des toitures et sous-toitures légères en matériaux composites. Elle compte aujourd’hui 1 600 collaborateurs pour 300 M€ de chiffre d’affaires en 2013 et est présente dans une centaine de pays.
De la TPE à l’ETI, des profils très différents, tous utilisateurs de Dynamics NAV dans le cloud. Voyons comment.
Vite, vite
Pour Patrick Charlier, responsable administratif et financier de la filiale française de Cutera, embauché en novembre 2013, le défi était d’emblée de « vendre » un ERP à sa maison-mère américaine et surtout de l’installer pour qu’il soit fonctionnel deux mois plus tard, le 1er janvier 2014. D’un mois à l’autre, Cutera a donc choisi, installé et testé un ERP disponible à la fois en anglais et en français (pour que le siège puisse également l’utiliser).
Patrick Charlier bénéficiant d’une expérience de 11 ans de NAV, le choix a été rapide et aujourd’hui la filiale française dispose de trois licences de Dynamics NAV, l’une pour Patrick Charlier, l’autre pour le responsable commercial (ADV, facturation etc.) et la troisième pour la supérieure hiérarchique de Patrick Charlier, contrôleur financier basé à San Francisco.
Le cloud a très vite été accepté, y compris aux États-Unis : « pour eux, il était préférable de ne pas avoir d’installation physique en France, forcément toujours assortie d’un contrat de maintenance etc. et donc de complexité », précise Patrick Charlier.
Orlait passe le bac
À l’issue d’une phase de choix impliquant les utilisateurs, Dynamics NAV dans le cloud a été retenu et un « go-live » de type « Big Bang » devait avoir lieu. « Il était impossible que le jour de la bascule nous ne sachions pas prendre les commandes, les répercuter sur les usines et les facturer aux clients », note Céline Houlgatte, directrice des opérations chez Orlait. « Pour nous préparer, nous avons organisé un ‘bac blanc’, à 17 jours du ‘go-live’, c’est-à-dire que nous avons pris deux jours de commandes effectivement servies deux mois auparavant et les avons saisies dans le système pour vérifier que tout se passait bien. Nous avons comptabilisé le nombre de commandes que nous aurions pu servir… et n’en aurions pas servi beaucoup, puisque notre note au bac blanc a été 9/20 ! ».
La société a alors travaillé de concert avec Isatech, son intégrateur, pour identifier ce qui n’avait pas fonctionné. Un nouveau « bac blanc » a été passé une semaine plus tard, avec succès (15/20). « Au final, le go-live a eu lieu le 28 décembre dans un climat d’une sérénité improbable : les gens sont tous partis à 17h ce jour-là. C’était une journée comme une autre », se souvient Céline Houlgatte.
Déploiements multiples
À l’inverse des entreprises précédentes, Onduline est une ETI présente dans de nombreux pays. Elle déploie Dynamics NAV dans le cloud dans ses filiales, notamment en Europe de l’Est, pour des raisons de réactivité, d’agilité et d’accompagnement des partenaires business.
Les raisons ayant présidé à ce choix sont liées aux particularités de l’entreprise : « j’ai recherché un éditeur qui soit présent sur l’ensemble de nos géographies et un intégrateur qui comprenait notre environnement et notre niveau de maturité. Absys Cyborg s’est détaché et nous a proposé les solutions de Microsoft, qui me paraissaient adaptées », explique Gwendal Meledo, DSI d’Onduline. « À l’heure actuelle, nous déployons Dynamics NAV sur l’infrastructure Azure dans l’ensemble des pays de l’Est ».
Pour Gwendal Meledo, « le choix d’une solution ERP n’est pas une question de taille d’entreprise. Les vraies questions sont ‘Quel est mon métier ?’, ‘Quel est mon degré d’intégration ?’, ‘Quelle est ma chaîne de valeur ?’. Onduline n’étant pas dans une industrie de process, je peux me contenter de NAV pour gérer mes processus industriels ».