VMware publie une étude sur les usages mobiles dans l’entreprise

Les entreprises françaises mettent en moyenne trois semaines pour rendre leurs salariés opérationnels sur mobile. Des problématiques de fiabilité, de propriété et de déploiement empêchent les entreprises de profiter pleinement de l’ère du cloud et de la mobilité .

 À l’occasion de VMWorld Europe en octobre, l’éditeur a dévoilé les résultats d’une étude réalisée par Vanson Bourne pour son compte, révélant notamment que les services informatiques français ont besoin de l’équivalent de trois semaines pour équiper leurs salariés d’outils et d’applications de mobilité qui leur sont nécessaires pour travailler.

Vanson Bourne a, pour cette étude, interrogé 1 800 décideurs informatiques et 3 600 employés d’entreprises de plus de 100 salariés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, dans les pays nordiques, en Russie et au Moyen-Orient entre mars et avril 2014.  Elle analyse l’impact du manque de maturité en matière de mobilité, tant sur les départements informatiques que sur les salariés. Ainsi, seuls 13 % des services informatiques en France estiment être en mesure de répondre aux besoins de leurs employés en matière de mobilité, tandis qu’un tiers (32 %) ne parvient pas à contrôler l’accès aux données professionnelles depuis tous les terminaux mobiles des salariés.

Les décideurs informatiques et les employés ont été interrogés afin de déterminer qui, selon eux, devait être responsable des politiques relatives au travail mobile. Les résultats témoignent de l’indécision des services informatiques sur la question :  55 % des DSI français estiment qu’il est de leur responsabilité de restreindre l’accès des employés aux outils et applications mobiles en dehors des horaires de travail, tandis que 50 % se sentent contraints de le faire et que  69 % reconnaissent que cela est désormais nécessaire.

De leur côté, les employés sont nettement moins indécis sur la question. Soixante-dix pour cent d’entre eux considèrent que leur employeur ne devrait pas restreindre leur accès aux applications et outils mobiles. En l’état, 87 % affirment ne pas encore bénéficier d’un accès complet aux outils mobiles qui leur sont nécessaires pour être aussi productifs qu’ils le voudraient. Plus d’un quart (26 %) avouent être prêts à contourner leur service informatique afin d’obtenir les outils mobiles dont ils ont besoin. En conséquence, l’entreprise doit proposer davantage d’autonomie en matière de mobilité, et non pas plus de restrictions.

L’étude révèle également que :

Parmi les problématiques concrètes auxquelles ils sont confrontés pour équiper le personnel des outils et applications mobiles dont il a besoin, les services informatiques citent notamment la mise en œuvre de politiques de sécurité permettant le contrôle des accès (un défi majeur pour 59 % d’entre eux en France), le fait de devoir démontrer le retour sur investissement pour 58 % et le manque de confiance de la part des employés (50 %).

Sensibiliser et faire prendre conscience de cette problématique au sein des entreprises fait également figure d’obstacle. Seuls 11 % des employés estiment que les politiques et processus relatifs à l’utilisation de technologies cloud/mobiles appliqués dans leur organisation ont du sens, ce qui s’explique probablement par le fait que l’entreprise typique n’a ni mis à jour, ni partagé sa politique de mobilité avec son personnel depuis neuf mois.

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