C’est au centre de conférences « Cœur Défense » que l’écosystème du cloud s’était donné rendez-vous pour deux jours d’échanges et de networking, mais aussi pour assister aux nombreuses conférences, ateliers, tables rondes et « barcamps » qui ont émaillé la manifestation.
Les « barcamps » sont une nouveauté de cette quatrième édition : il s’agit d’ateliers participatifs dont l’objectif est de partager et d’élaborer en commun autour de thèmes porteurs. Deux de ces barcamps étaient proposés, le premier sur « les 7 croyances à tuer qui font qu’un partenaire n’arrive pas à se lancer dans le cloud » et le second sur « les 7 défis de la relation entre ISV et hébergeurs ».
La conférence d’ouverture avait pour thème « la révolution numérique peut-elle tuer la profitabilité de l’industrie du cloud ? ». Vaste sujet auquel Axel Haentjens, vice-président cloud computing d’Orange Business Services, Philippe Tavernier, président exécutif de Numergy, Jacques Assant general manager France d’Arrow ECS, Christian Comtat, development director IBM France cloud computing, Pierre-José Billotte, président d’EuroCloud France et Didier Krainc, managing director d’IDC France, réunis autour d’Emmanuel Obadia ex vice-président du marketing de Salesforce, qui animait la table ronde, ont tenté de répondre.
Parmi les autres sujets de conférence de ces deux journées, on notera des sujets stratégiques comme « comment détecter les clients à fort potentiel pour le cloud et comment générer du CA incrémental sur le Cloud ? » ou « comment étendre une activité cloud à l’international ? ». Enfin, la conférence de clôture a été l’occasion de se poser une une nouvelle fois la question de l’intérêt d’un réseau de distribution. En effet, on peut se demander si la dématérialisation de l’offre, le développement de la mobilité, la rapidité des évolutions techniques et l’instantanéité de l’information sont encore compatibles avec l’idée d’un réseau de distribution.
Destinée aux intégrateurs, hébergeurs, infogéreurs, éditeurs de logiciels, constructeurs, grossistes et autres Web agencies, la manifestation se doublait d’un espace d’exposition où le visiteur pouvait rencontrer et échanger avec une vingtaine de sociétés.