E-Deal adresse le secteur public

Créé en 1998, E-Deal propose des solutions de gestion de la relation client pour les moyennes et grandes entreprises. À son portefeuille clients figurent également des organismes publics : chambres de commerce et d’industrie, collectivités, conseils généraux, mairies, communautés d’agglomération, etc. David Gotchac, président d’E-Deal nous explique les spécificités de ce secteur. 

Quelles sont vos références dans le secteur public ?

Le public et le parapublic représentent actuellement 40 % de l’activité d’E-Deal. Nous avons parmi nos clients le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, la RATP, mais aussi des aéroports (Nantes, Nice, Lyon). Au terme d’une consultation de plusieurs mois, E-Deal a également remporté le marché des Chambres d’agriculture. En 2013, 1 800 personnes utilisaient notre outil et nous prévoyons 4 000 utilisateurs supplémentaires en 2015 – 2016 pour à terme, arriver à 8 000 utilisateurs répartis sur 110 établissements. Enfin, 40 % des chambres de commerce et d’industrie sont équipées de nos solutions. Nous venons également de remporter quatre appels d’offres dans le secteur du logement social. Grâce à notre outil, ces offices HLM pourront mieux gérer leurs relations avec leurs locataires.

Quelles sont les spécificités de votre offre ?

Dès la création de l’entreprise, nous avons voulu mettre au point un outil modulable, flexible et rapidement paramétrable. Avec E-Deal il est simple pour nos client de se concocter une solution de gestion de la relation client aux petits oignons ! Cette stratégie nous a permis de prospecter dans tous les secteurs d’activité. Nous avons  pris le parti de ne pas créer de verticaux. Nous proposons un produit standard et fournissons un simple pré-paramétrage permettant de gagner du temps de mise en œuvre. Pour maintenir un vertical il faut rigidifier, contraindre, limiter. Notre partenaire stratégique HISI assure tout l’environnement d’exploitation de nos clients en mode cloud.

Quelle est votre approche du cloud ?

Contrairement à d’autres éditeurs, nous avons rendu notre outil accessible en acquisition ou en SaaS. Le client peut à tout moment passer de l’un à l’autre. Nous ne faisons pas plus la promotion de l’un que de l’autre. La croissance du SaaS est récente et significative. Jusqu’en 2011, le SaaS représentait moins de 20 % de l’activité d’E-Deal, contre 23 % l’année d’après. En 2014, nous étions à 46 %.  En 2015, le on-premise sera minoritaire et d’ici deux trois ans nous atteindrons les 75 % en mode SaaS. Les banques elles, seront toujours réfractaires !

Quelle est la position des acteurs publics en la matière ?

Les structures publiques et parapubliques restent plutôt en retard par rapport au secteur privé. Jusqu’à 2012, nous n’avions aucun de nos clients publics ayant fait le choix du SaaS. En 2014, c’était l’inverse. 80 % des signatures de contrats se sont faites sur l’offre SaaS.

Comment expliquez-vous ce basculement ?

Dans un contexte budgétaire difficile, les collectivités n’ont plus les moyens de mettre en place et de maintenir des systèmes sécurisés redondants. La SaaS s’avère être un modèle extrêmement intéressant car le coût de l’exploitation est mutualisé sur l’ensemble des clients.

Quelles sont leurs  exigences ?

L’outil doit être collaboratif afin d’améliorer le partage d’information au niveau régional. Les CCI territoriales d’une même région doivent pouvoir travailler ensemble sur des projets transverses et la gestion de la relation client est un support essentiel de cette stratégie. Le secteur public a de fortes attentes en matière de sécurité. Lorsque l’on équipe des organismes décentralisés, il est nécessaire d’ouvrir ces systèmes avec toutes les problématiques de sécurité que ça pose derrière. Pour de la gestion de la relation client, il faut un système ouvert mais sécurisé. La disponibilité est également cruciale. Le secteur public a aussi un cadre règlementaire à respecter. Les collectivités sont particulièrement attentives aux données à caractère personnel. Elles ont enfin des problématiques de signature électronique et d’archivage. Deux domaines qui sont couverts par l’offre E.Deal.

 

 

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