L’étape parisienne du Salesforce World Tour 2015 a été l’occasion pour Marc Benioff, PDG fondateur, d’afficher la santé éclatante de son entreprise.
Plus de 9 000 personnes se sont rendues au parc des expositions jeudi 25 juin à l’occasion du Salesforce Word Tour Paris : elles ont pu y entendre Marc Benioff, PDG fondateur, annoncer que Salesforce est aujourd’hui la 6ème entreprise de logiciels au monde et toujours celle à la croissance la plus rapide. Le chiffre d’affaires devrait atteindre 6,5 milliards de dollars en 2015. « Nous sommes LA ‘customer company’ et nous voulons vous aider à le devenir vous aussi. Nous voulons vous assister dans la construction de votre plan stratégique pour mieux servir vos clients ».
Marc Benioff ambitionne de transformer tous ses clients en entreprise de précision, quel que soit leur domaine d’activité, « en rendant la relation client à la fois omniprésente et prédictive ». Cette approche a été illustrée par le projet mené par la SNCF autour des solutions Salesforce. Pour Rachel Picard, directrice générale voyages, « Salesforce est devenu notre tour de contrôle pour observer le parcours client et nous a amenés à repenser nos processus pour une meilleure relation client. En amenant les solutions sur les tablettes, entre les mains des agents, nous avons ouvert les horizons de services et effacé les frontières entre les ventes, les services client et le marketing ».
Pour relever ces défis, les clients français de Salesforce vont pouvoir faire appel à Salesforce Analytics Cloud, disponible en langue française, à partir du 15 juillet 2015. La solution d’analyse en temps réel est basée sur la plateforme cloud Wave, conçue pour être utilisée par tous les acteurs de la relation client : commerciaux, marketing, service client, distributeurs, pour analyser des données et agir instantanément depuis n’importe quel appareil mobile. Pour Alex Dayon, président des produits chez Salesforce, « l’interface d’analytics est tellement simple que ça a un sens de la proposer sur une montre et qu’elle a été la première appli non-Apple proposée sur Google Watch ! ».
La plateforme Wave permet également aux développeurs de connecter des données tierces par l’intermédiaire des API Wave et de créer des applications analytiques personnalisées pour chaque fonction métier. Les partenaires de Salesforce peuvent également l’intégrer dans des applications de nouvelle génération ou des produits connectés pour leurs clients, comme l’ont déjà fait plus de 80 partenaires depuis le lancement de la solution au Dreamforce 2014.
Cette croissance de l’écosystème de Salesforce était également au cœur des autres annonces de la conférence : l’acquisition prochaine de Kerensen Consulting, « leader français des implémentations et des intégrations Salesforce », et l’ouverture d’un 2ème centre de R&D en France. Pour Alex Dayon, « Salesforce apporte la technologie mais nous avons besoin de partenaires qui accompagnent les clients et nous souhaitons développer notre écosystème. Nous travaillons dans ce sens par exemple avec Cap Gemini et Accenture, mais aussi en développant nos propres forces. Ce futur rachat de Kerensen s’inscrit dans une logique de croissance et d’investissement en France. »
Répondant à une question concernant des rumeurs de rachat de Salesforce, Alex Dayon a préféré souligner encore une fois l’approche de partenariat technologique menée avec Microsoft : « depuis la nomination de Satya Nadella au poste de PDG, Microsoft a abandonné la culture de suspicion qui prévalait pour se tourner vers la collaboration technologique. Pour répondre aux demande des clients, nous avons travaillé en commun à l’intégration des données Salesforce dans la solution d’analyse Microsoft PowerBI et dans les solutions Office, en particulier Outlook, ainsi qu’à la prise en charge de Salesforce 1 sur les Windows phone ».
Concernant la concurrence avec SAP sur le in-memory, Salesforce se positionne comme un intégrateur de technologies : « les datacenters Salesforce utilisent Hadoop pour analyser des volumes de données à la croissance exponentielle. Nos clients profitent ainsi du mariage des dernières technologies de computing in-memory et de moteur de recherche, leur permettant d’utiliser des services très pointus sans se soucier des infrastructures », précise Alex Dayon.