Huit visions du cloud computing dans 10 ans

C’est par la « conférence des visionnaires » que s’est ouverte aujourd’hui à la Maison de la Chimie, la première « Cloud Week Paris », organisée par Eurocloud France. Huit personnalités de renom, françaises et étrangères se sont exprimées tour à tour pour répondre à une seule et même question : « Quelle est votre vision du cloud computing dans 10 ans ? »

NdlR : tout au long de la semaine, la rédaction se fera l’écho de la Cloud Week Paris au travers de brèves comme celle-ci. Nous compléterons notre couverture ultérieurement via des articles plus fournis et un numéro spécial à la rentrée.

Les intervenants qui se sont succédés étaient : Ray Wang, analyste principal et président de Constellation Research Inc., Pierre Janin, président du directoire d’AXA Banque, Rachel Delacour, PDG de BIME Analytics, Chiseki Sagawa, Directeur de la Platform Planning & Strategies Unit, directeur du Global Software Center, en charge de la stratégie cloud computing chez Fujitsu Limited, Jérôme Petazzoni, qui œuvre pour Docker, Phil Wainewright, leader d’opinion en cloud computing en tant que blogger, analyste, et consultant depuis 1998, Fred Potter, fondateur de Netatmo et Marc Yvon, directeur de la division d’IBM European Human Centric Solutions (HCS).

Chacun est venu avec sa propre expérience, son propre background, mais aussi ses préoccupations spécifiques. Ainsi, nous avons eu droit à des visions très différentes de l’avenir du cloud et de son état dans 10 ans, depuis la vision très technophile et presque déshumanisée de Rachel Delacour jusqu’à celle, très humaniste, de Marc Yvon, qui a déroulé un petit scénario dans un monde où chaque foyer sera équipé de 500 objets connectés, en passant par celle, très orienté développeurs et DevOps de Jérôme Petazzoni.

Fred Potter a estimé que s’il a réussi là où des fabricants de chaudières, sociétés centenaires, ont échoué, alors que c’est assez simple de créer un thermostat connecté à Internet, c’est à cause de l’organisation en strates de ces sociétés. Chiseki Sagawa a décrit un monde très robotisé tandis que Pierre Janin est resté dans son rôle d’assureur et de banquier pour estimer qu’il faut aujourd’hui « développer de la confiance et renouer une relation avec le client, pour qu’il ait envie de nous confier ses données ».

Finalement, c’est Ray Wang qui a assez bien résumé les interventions de tous ceux qui l’on suivi : « Nous ne vendons plus de produits, mais des services », a-t-il dit. « Cela induit une modification en profondeur de notre business model ».

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