Une nouvelle étude d’Oracle, réalisée en association avec Opinium Research, révèle que plus de la moitié des services informatiques des entreprises ne sont pas préparés à faire face aux menaces concurrentielles que représentent notamment les entreprises capables de lancer plus rapidement de nouvelles applications.
L’étude « Oracle Cloud Agility », qui porte sur 2 263 salariés de grandes entreprises internationales en Allemagne, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, France, Pologne, Royaume-Uni et États-Unis, montre que si la majorité des entreprises sont convaincues de leur agilité, beaucoup d’organisations sont incapables de gérer les charges avec souplesse ou de développer, tester et lancer rapidement de nouvelles applications. Elles s’avèrent ainsi mal préparées à faire face aux menaces de leurs concurrents. L’étude montre également une méconnaissance de la façon dont ces défis peuvent être relevés grâce à des technologies telles que le PaaS (Platform as a Service).
64 % des personnes interrogées considèrent leur organisation comme agile (c’est-à-dire capable de s’adapter rapidement à de nouvelles opportunités de développement ou de lancer rapidement de nouveaux produits ou services). Avec 58 %, les entreprises françaises sont un peu moins optimistes.
81 % des répondants considèrent que la capacité à développer, tester et lancer rapidement de nouvelles applications professionnelles est importante ou extrêmement importante pour la réussite de leur entreprise, un chiffre qui n’est que de 63 % en France. Près d’un tiers des répondants (29 %) pensent que la mobilisation efficace des applications et des services constitue aujourd’hui le facteur de réussite le plus important en matière d’infrastructure informatique.
L’étude révèle aussi que l’impact compétitif de l’agilité est d’une importance critique pour les entreprises. En effet, la capacité des concurrents à lancer plus rapidement des services clients innovants a été identifiée par les entreprises comme le premier danger qui les menace (27 %). Jusqu’à 52 % des entreprises ne disposent pas d’une infrastructure informatique capable de faire face à ces menaces concurrentielles, un chiffre qui atteint 61 % en France.
Autre fait marquant, les avantages potentiels du PaaS en matière d’agilité sont encore sous-exploités. Ainsi, près de la moitié des entreprises interrogées (49 %) ne peuvent pas ou ne savent pas si elles peuvent transférer des charges entre des cloud publics, privés et hybrides, ou même migrer dans le cloud des applications on-premise. De plus, seulement 50 % des entreprises sont en mesure de développer, tester et déployer de nouvelles applications utilisables sur mobile en moins de six mois, un pourcentage qui tombe à 30 % lorsque l’on ramène ce délai à un mois.
Les entreprises ne savent donc pas bien comment utiliser le PaaS pour augmenter leur agilité opérationnelle. Seuls 32 % des répondants affirment comprendre complètement ce qu’est le PaaS (35 % en France), tandis que 29 % admettent qu’ils l’ignorent totalement. Parmi ceux qui affirment comprendre le PaaS, seuls 31 % citent l’accélération des développements applicatifs comme principal avantage, loin derrière d’autres avantages moins stratégiques, comme la réduction du coût des infrastructures informatiques internes (47 %).