C’est à l’occasion d’un « innovation tour » organisé en amont de Dreamforce, la grand messe annuelle de Salesforce, que l’éditeur de logiciels de création et de contenu numérique Autodesk, basé à San Francisco tout comme Salesforce, a fait état de toute l’importance que revêt le cloud dans la conception.
De nombreuses superproduction hollywoodiennes, comme Avatar ou Le Hobbit, mais aussi une vaste palette d’industriels, de Nike à Lego en passant par Mercedes, utilisent les outils Autodesk. Pour l’éditeur, la notion de produit a évolué, tout comme la demande, car on s’inquiète désormais de savoir comment les choses sont fabriquées, dans le souci de préserver la planète. La production connaît donc elle aussi des changements majeurs et subséquemment, en amont, la conception.
Les concepteurs ne sont aujourd’hui plus forcément réunis physiquement : ils travaillent et collaborent depuis des lieux différents. Si ce nouveau mode de fonctionnement est possible, c’est bien entendu grâce au cloud. Et cela n’intéresse pas uniquement les industriels majeurs, bien au contraire : des PME sont désormais capables de concevoir une voiture complète en quelques mois alors qu’auparavant c’est en années que ce comptait ces cycles.
Les outils de conception actuels nécessitent des puissances de calcul colossales. Là encore, grâce au cloud et à la mutualisation des ressources que derrière chaque poste de travail on trouve désormais l’équivalent d’un superordinateur : le concepteur n’a ainsi virtuellement plus de limites.
Les méthodes de production évoluent également très fortement, du fait notamment de la montée en puissance de l’impression 3D et de l’IoT (Internet of Things).
Il va sans dire que les nouveaux outils d’Autodesk, comme Autodesk Subscription, s’appuient sur le cloud pour réduire les coûts, augmenter les puissances de traitement et aller dans le sens de l’histoire.