De nombreuses annonces produits sont attendues dès le premier jour de la grand messe annuelle de l’éditeur, qui démarre dans les heures qui viennent à San Franciso. Animée par Thunder, la solution IoT Cloud, qui vient d’être dévoilée par Tod Nielsen, vice-président App Cloud chez Salesforce, est capable de basculer des milliards d’informations issues de diverses unités, capteurs, applications etc. dans Salesforce.
Derrière IoT Cloud, on trouve Salesforce Thunder, un moteur de traitement d’événements extrêmement puissant et temps réel, qui permet une forte personnalisation. Des acteurs majeurs de l’Internet des objets, comme ARM, Etherios, Informatica, PTC ThingWorx ou encore Xively LogMeln, ont rejoint l’écosystème de Salesforce. Des entreprises comme Emerson ou Pitney Bowes sont déjà en train d’évaluer l’opportunité de se connecter à leurs clients via cette solution. IoT Cloud sera disponible en version pilote au premier semestre 2016, pour une disponibilité générale prévue plus tard dans la même année. Pour l’heure, les éléments de prix n’ont pas été annoncés ; ils le seront au moment de la disponibilité générale.
Cette solution est donc en concurrence directe avec celle d’AWS. Pour Marc Benioff, chairman et CEO de Salesforce, »IoT Cloud va permettre aux entreprises de créer des actions de vente, de service, de marketing et d’autres processus métier en temps réel 1:1 et proactives, pour un genre inédit de succès client ».
La montée en puissance de la mobilité, des réseaux sociaux, de la multiplication des capteurs, des wearables et du cloud génèrent un déluge de données. On rappelle que plus de 90 % des données dans le monde ont été générées au cours des deux dernières années. Le nombre des unités connectées est tout aussi vertigineux : les projections font état de 75 milliards d’ici 2020. Dans ce contexte, le volume des données à traiter ne peut que croître exponentiellement.
Un rapport du McKinsey Global Institute datant de juin 2015 estime que les applications IoT pourraient avoir un impact sur l’économie mondiale à hauteur de 11,1 milliers de milliards par an d’ici 2025. Mais pour l’heure, les entreprises ne capitalisent pas encore sur ce potentiel. Peut-être est-il temps d’y penser ?