Non, aucun rapport avec le récent rachat d’EMC par Dell et subséquemment de VMware : « Ready for any » était la baseline de la grand messe européene de l’éditeur de Palo Alto, qui s’est tenue cette semaine à Barcelone.
« Ready for any » se traduirait plutôt par « prêt pour n’importe », ce qui ne signifie pas grand chose et appelle une suite.
Prêt pour n’importe…
- quelle opportunité business
- demande client
- rupture applicative
- rupture technologique
C’est en ces termes que Carl Eschenbach, président et COO de VMware a explicité cette baseline. Ainsi donc, l’entreprise se sent prête à répondre à tout cela. « Mais être prêt à tout n’est pas si simple et nécessite de relever 3 défis : celui des silos cloud que l’on commence à voir émerger et qui créent de la complexité, celui des silos applicatifs (il est difficile d’accéder aux applications lorsque celles-ci se trouvent dans des environnements différents) et la prolifération d’une multitude d’unités », a poursuivi le dirigeant.
Et pour répondre à ces diverses problématiques, VMware prolonge la stratégie qui avait déjà émergé l’an passé, de convergence entre l’existant et les applications nouvelles (cf. VMware confirme sa stratégie à VMworld Europe). Cette année, le slogan est « one cloud, any application, any device » (un seul cloud, n’importe quelle application, n’importe quelle unité), mais fondamentalement, c’est très ressemblant.
Un cloud unique implique une intégration transparente entre cloud privé et public. C’est ce que chez VMware on appelle un cloud hybride unifié, qui selon Carl Eschenbach, « change le monde et peut avoir un impact majeur sur l’IT et les clients. Ainsi, la distinction entre on-premise et off-premises disparaît pour toujours ». Concrètement, c’est se doter des outils nécessaires pour, par exemple, déplacer une VM d’un cloud privé vers un cloud public en totale transparence sur l’accès aux ressources. Côté applications, « il faut envisager l’application cloud en tant que telle et non en fonction de son origine, traditionnelle ou native cloud », poursuit Carl Eschenbach. Quant aux unités, « les gens veulent non seulement pouvoir utiliser n’importe quelle unité, mais aussi être en mesure de passer de l’une à l’autre », ajoute-t-il.
« Avec cette stratégie, VMware crée une nouvelle vision de l’IT », a conclu le dirigeant en citant quelques projets réussis auprès de ses clients (sans toutefois les nommer) qui auraient mis en œuvre des dizaines de milliers de VM. Mais des clients, bien réels ceux-là, il en a fait monter deux sur scène dans les minutes qui ont suivi : Juan Manuel Moreno, global cloud VP de Telefonica, l’opérateur de téléphonie espagnol, et Jan Oostrom, CIO de Novamedia, propriétaire et exploitant d’une loterie nationale des Pays-Bas. Selon ce dernier, en un an l’entreprise a construit 4 datacenters avec la plateforme de virtualisation réseau NSX. « La définition d’un environnement se fait en quelques minutes et non plus en quelques heures », commente-t-il. Car, « la transformation numérique doit être rapide. Et pour cela, il faut être audacieux, agressif et innovant ».