Après les États-Unis, qui en bénéficient depuis près d’un an, puis le Royaume-Uni à l’automne, l’ERP phare pour les ETI et grosses PME de Sage est disponible en France dans un cloud privé ou public.
Serge Masliah, directeur général de Sage France déclare vouloir se mettre « au service de la transformation numérique des entreprises », dont les enjeux sont, selon lui, de se centrer sur le client, d’adapter son organisation et de se servir des relations humaines comme catalyseur.
Et pour répondre, l’éditeur complète son offre dans le cloud par un bouquet de nouveaux nouveaux produits : Paie OnLine, HR OnLine et son produit phare pour les ETI et grosses PME, X3. L’ensemble vient enrichir l’offre existante et ces produits seront disponibles dès avril, aux tarifs minimum de 75 € par mois et par utilisateur pour X3, 1,40 € par mois et par salarié pour HR Online et 2 € par mois et par salarié pour Paie Online.
X3 dans le cloud
Le produit proposé par l’éditeur dans le cloud est exactement le même que celui proposé on-premise, « parce qu’il ne faut pas créer de disruption », estime Serge Masliah. Son périmètre fonctionnel est identique. Un accès Web et mobile universel permet d’utiliser la gestion commerciale, des achats, de la production, de la logistique, des services, de la relation client, la gestion financière, des ressources humaines ou le pilotage. Multi-langues, multi-législations, multi-sites, X3 dans le cloud permet une gestion avancée des organisations distribuées et donc d’embrasser tout type d’entreprise.
X3 est hébergé chez AWS et en Europe, contrairement à d’autres offres de Sage, qui elles sont proposées dans le cloud Azure. « Ce choix est lié à des raisons tactiques », explique Claude Cordier, directeur marketing produits et services de Sage France : certaines offres reposant sur l’utilisation de SQL Server, l’éditeur a préféré Azure pour celles-là. Mais ce n’est pas le cas de X3.
L’administration et le service sont assurés par Sage et le produit est multi-tenant lorsqu’il est dans un cloud public, mais – première entorse aux principes du cloud – présente une base de données par client, « pour des questions de confidentialité et de paramétrage », déclare le Serge Masliah. Par ailleurs, il faut noter que les solutions verticales développées par des partenaires de Sage ne pourront être déployées que dans un contexte de cloud privé.
Aujourd’hui, Sage réalise de l’ordre de 10 % de ses ventes dans le cloud. Mais la vision de l’éditeur est plus d’accompagner les entreprises dans leur transformation numérique que de les pousser vers de nouvelles technologies comme le cloud. Et Serge Masliah de rappeler cette évidence que « si 10 % des ventes se font dans le cloud, il reste 90 % de on-premise. La demande cloud va croissant, mais la demande classique reste majoritaire. La révolution numérique, en ce qui nous concerne, est en fait une évolution. Elle se fait, progressivement, domaine après domaine ».