L’étude, réalisée par Cicero Group et commanditée par Veritas, indique que 74 % des décideurs informatiques interrogés font appel à différents fournisseurs de cloud afin de répondre à leurs problématiques de sauvegarde et de protection des données.
Cette étude a été menée auprès de 1 800 décideurs informatiques à l’échelle mondiale, opérant au sein d’entreprises d’au moins 500 employés et ayant à gérer au minimum 75 To de données. Celle-ci révèle que près de ¾ des entreprises continuent à adopter des solutions de cloud hybride, alliant cloud privé et cloud public.
Ces résultats démontrent clairement la nécessité pour les entreprises de mettre en place des stratégies de gestion de l’information et de sécurité à la fois diversifiées et adaptées à la nature des données. L’étude a examiné le rythme auquel les entreprises déplacent leurs données dans le cloud, en ayant aussi bien recours au cloud privé que public, ainsi que le raisonnement qui a motivé leur décision. Elle a également constaté que les opérations d’ordre stratégique, telles que celles menées au sein d’un CRM ou d’un ERP, se tournent vers le cloud public au même rythme que les charges moins critiques. Cela va à l’encontre de la tendance du marché qui s’attendait à ce que ces dernières soient les premières à migrer très rapidement vers le cloud public.
Chiffres clés :
- 38 % des charges sont hébergées dans un cloud privé et 28 % dans un cloud public. Ces chiffres devraient croître respectivement de 7 % et 18 % au cours des douze prochains mois ;
- 74 % des entreprises traitent avec au moins deux fournisseurs d’infrastructure cloud pour répondre à leurs exigences opérationnelles et 23 % ont au moins quatre fournisseurs distincts. Cela signifie que les services IT sont principalement responsables de la gestion et de la sécurité de ces données qui transitent via ces environnements ultra-hétérogènes ;
- Le Japon et le Brésil sont en tête en matière de cloud public, avec environ 50 % de charges migrant vers le cloud public en plus qu’aux États-Unis, au Canada, en France et en Allemagne ;
- C’est le secteur de l’industrie qui a ouvert la voie de la migration vers le cloud public en y hébergeant 30 % de ses charges. Un taux qui s’élève à 24 % pour le secteur des télécommunications, à 23 % pour ceux de la santé et des finances, et à 16 % pour celui des services publics ;
- Plus d’un tiers des répondants ont déclaré que la réduction des coûts constituait leur motivation première dans l’adoption du cloud public, la sécurité représentant toujours le principal frein, comme indiqué par 50 % des interrogés. Fait intéressant, parmi ceux qui ont fait le choix du cloud public, la sécurité a été l’un de leurs principaux facteurs de satisfaction. Cela souligne la nécessité pour les fournisseurs de mieux définir et de promouvoir leurs capacités à sécuriser les données de leurs clients ;
- Un nombre important de répondants ont indiqué que certaines charges seraient toujours traitées sur site et non via le cloud. Pour 28 %, il s’agit des opérations de sauvegarde et de récupération des données, pour 27 %, de la reprise après incident et pour 26 %, de l’hébergement des archives, du stockage des données et des bases de données relationnelles ou liées aux systèmes OLTP ;
- 81 % des entreprises comptent sur les fournisseurs de cloud pour les aider à implémenter la solution, ainsi qu’à gérer les opérations en cours, soulignant à quel point le caractère complexe et hétérogène de ces environnements continuera de représenter un défi de taille pour les services informatiques.
Le rapport indique que le nombre de charges critiques et non critiques hébergées dans le cloud public devrait doubler au cours des 24 prochains mois, demandant aux responsables IT d’être encore plus vigilants quant à l’accessibilité et à la sécurité de l’ensemble des services.