Eurocloud France organise aujourd’hui les 11ème états généraux du cloud computing, dans le cadre de la 2ème Cloud Week.Henry-Michel Rozenblum, délégué général d’Eurocloud France, a lancé ce matin les états généraux en rappelant qu’ « Eurocloud France rassemble 200 entreprises. Les sociétés adhérentes en Europe sont au nombre de 800, ce qui fait d’Eurocloud le plus grand réseau d’acteurs du cloud dans le monde ». 9h de conférences, de tables rondes et d’ateliers, réunissant 52 conférenciers, vont aborder tous les aspects du cloud computing et notamment les grandes tendances technologiques (blockchain, containers), les problématiques du shadow IT, de la souveraineté des données, et les phénomènes de « plateformisation » ou d’« uberisation ».
Lors du traditionnel baromètre annuel du cloud computing, Sylvie Chauvin, présidente de Markess, a réalisé une rétrospective des 10 dernières années du cloud computing en France. Les études Markess estiment ainsi un marché français multiplié par six en l’espace de 10 ans, pour atteindre 5,9 milliards d’euros en 2016. La part du cloud dans l’ensemble du marché des logiciels et services est passée de 2,4% en 2007 à 11% en 2016. Sylvie Chauvin a également souligné « un rééquilibrage progressif en faveur du IaaS ( 35% du marché) et du PaaS ( 8%), la part du SaaS étant passée de 95% en 2007 à 57% en 2016 ».
Dans le cadre européen, Matthieu Poujol, consultant principal chez PAC, a noté un léger retard du marché cloud français par rapport à l’Allemagne et le Royaume-Uni « mais le nombre important de jeunes pousses prometteuses dans le domaine du cloud démontre le dynamisme du marché, dont la croissance devrait atteindre 8% cette année. Côté clients, nous sommes passés d’une approche tactique du cloud, poussée par des coups, à une stratégie globale de transformation numérique ».