Le PaaS est-il le nouvel eldorado de l’innovation ?

Telle est la question que se sont posés les intervenants à la table ronde n°7 des états généraux du cloud computing, en ce 6 juillet 2016.

Pour répondre à des attentes métier spécifiques, une organisation doit en effet pouvoir étendre les fonctionnalités des solutions prépackagées de type SaaS. C’est là l’intérêt du PaaS (Platform as a Service), qui propose un environnement grâce auquel l’entreprise peut accélérer ses process de développement et d’extension d’applications tout en réduisant les coûts, les risques et la complexité de ses projets.

Alors, le PaaS est-il pour autant coincé entre le SaaS et le IaaS ? Pour Matthieu Debeaux, consultant technique Bluemix & DevOps chez IBM, « le PaaS est en train de prendre son envol ». Et l’IoT (Internet of Things) en est un cas d’usage : « on retrouve toujours trois grands pans, avec les données, l’analyse à froid des données et l’exposition des données à l’utilisateur. C’est là qu’intervient le PaaS », précise Matthieu Debeaux. Et Hichem Benamara, EMEA Hybrid Cloud & DevOps Customer Success Manager chez HPE de citer le cas de PSA pour les voitures connectées, qui représente l’un des cas d’usage actuels de HPE.

Dans ce cadre et à propos des containers, Rémi Sarazin, Cloud Sales Specialist France chez Red Hat estime que « l’avantage d’un PaaS en mode container est la scalabilité à l’infini ». Et Olivier Mergel, directeur solutions Orange Cloud for Business, considère que « les services doivent être gérés par le fournisseur pour permettre aux équipes de se consacrer aux développements ». « Le CaaS (Container as a Service) va-t-il tuer le PaaS ? », se demande Stéphane Ewbank, consultant et animateur de cette table ronde. « Depuis 8 ans, il y a un grand nombre de développeurs. Le PaaS ne va donc pas disparaître d’un coup », le rassure Olivier Mergel. « C’est avant tout une technologie de système d’exploitation et sans Linux il n’y aurait pas de Docker. L’objectif est d’assembler une solution qui réponde à un besoin », poursuit Rémi Sarazin. Et Matthieu Debeaux de conclure : « c’est le cas client qui va justifier l’implémentation technologique ».

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