L’hybride, le multi-cloud et le cloud managé

Les conférences plénières de fin d’après-midi des états généraux du cloud computing, le 6 juillet, ont notamment vu intervenir un client final, Sodexo, qui a donné sa vision du cloud dans le contexte actuel.

Si Steve Robinson, global VP & GM Arrow Cloud chez Arrow Enterprise Computing Solutions et Sheila M. Fitzpatrick, global data governance and privacy counsel and chief privacy officer chez NetApp ont successivement délivré leurs messages, le premier sur sa vision du futur en perspective avec Arrow, la seconde à propos de la souveraineté des données et de leur protection, c’est sans conteste Matthieu Demoor, responsable des études stratégiques et « dompteur de cloud » chez Linkbynet, qui s’est livré à un jeu de questions/réponses avec son client, Rafik Kadi, IT project director chez Sodexo, qui a été la vedette de ces plénières.

« Sodexo est en perpétuelle réflexion sur son organisation. Nous avons commencé très tôt à nous poser des questions autour de l’infrastructure IT et commencé à créer l’idée de cloud privé », commente ce dernier. « Puis, nous nous sommes intéressés à la partie cloud public et avons choisi AWS comme cloud public principal et Azure comme cloud public secondaire. Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs cloud, qui ont chacun sa spécificité ».

Le poly-cloud (ou multi-cloud) est donc une réalité chez Sodexo, une tendance mise en avant par une étude PAC citée par Matthieu Demoor. « La tendance est au cloud hybride. Cet écosystème va perdurer et chacun choisira les solutions qui lui conviennent », estime-t-il. « L’intégration de l’existant est importante et ce qui arrive juste derrière, c’est l’automatisation ».

Rafik Kadi, qui est en charge de l’infrastructure chez Sodexo et travaille avec Lynkbynet depuis 15 ans, poursuit : « les challenges à relever aujourd’hui sont l’accélération et convaincre les métiers que le cloud est l’avenir, notamment le cloud hybride. Il faut aussi convaincre les métiers d’aller vers le IaaS, qui va supporter leur transformation et emporter tout ce qui est SaaS ».

Sur les aspects portail de cloud management, Rafik Kadi affirme que cela permet de « mieux contrôler la consommation de cloud et en avoir une vision consolidée et par ligne de services, de distribuer les accès aux métiers en self-service et de déployer à la volée pour avoir autant de flexibilité que sur un portail AWS ou Azure ».

Enfin, sa vision du cloud passe par le multi-cloud, multi-acteurs et le mouvement de cloud en cloud.

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