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Retroid Pocket 4 Pro : Quand l’émulation devient enfin fluide sur PS2 et GameCube

On a tous déjà eu cette frustration : lancer un jeu PS2 sur notre handheld du moment, voir les framerate chuter dans les 20 fps, et se dire « encore un peu de patience, la prochaine génération sera la bonne ». Eh bien, avec la Retroid Pocket 4 Pro, cette attente touche enfin à sa fin. Cette petite bête à 199$ bouleverse complètement les règles du jeu dans l’émulation portable, et après plusieurs mois de test intensif, je peux vous dire qu’elle mérite vraiment le détour.

Le sweet spot technique enfin atteint

Ce qui m’a immédiatement marqué avec la RP4 Pro, c’est qu’elle trouve enfin le bon équilibre entre puissance brute et optimisation logicielle. Le cœur du système repose sur un MediaTek Dimensity 1100 avec ses 4 cœurs ARM Cortex-A78 cadencés à 2,6 GHz et 4 cœurs A55 à 2,0 GHz. Côté graphique, le GPU Mali-G77 MC9 à 836 MHz fait des merveilles.

Concrètement, ça donne quoi ? J’ai pu faire tourner God of War sur PS2 à 60 fps constant, quelque chose d’impensable sur les générations précédentes d’handhelds Android dans cette gamme de prix. Même Metroid Prime sur GameCube tourne de manière fluide, avec juste quelques micro-ralentissements sur les scènes les plus chargées.

Les specs qui changent la donne

Composant Spécification Impact réel
CPU Dimensity 1100 (4×A78@2.6GHz + 4×A55@2.0GHz) +42% en multicœur vs RP4 standard
GPU Mali-G77 MC9 @836MHz +112% sur 3DMark Wildlife vs RP4
RAM 8GB LPDDR4x Multitâche fluide, pas de reload des émulateurs
Stockage 128GB UFS 3.1 Temps de chargement des ROMs quasi-instantanés

Ce qui me plaît le plus, c’est que Retroid n’a pas fait dans la surenchère marketing. Les 8 GB de RAM permettent vraiment de jongler entre plusieurs émulateurs sans ralentissement, et le stockage UFS 3.1 change la vie quand on charge des ISOs de 4+ GB.

Design et ergonomie : les détails qui comptent

Physiquement, la RP4 Pro reprend les codes du succès avec quelques ajustements bien pensés. À 251g pour des dimensions de 184,8 × 82,6 × 15,8 mm, elle reste parfaitement portable tout en gagnant en solidité. Ce qui frappe d’emblée, c’est la qualité de construction : fini l’impression « plastique cheap » de certains concurrents.

Les contrôles enfin à la hauteur

Les thumbsticks ont été complètement repensés. Plus précis, avec une course plus ferme, ils transforment littéralement l’expérience sur les jeux de course ou les FPS. J’ai passé des heures sur Ridge Racer V (PS2) sans la moindre crampe, chose impossible sur mon ancienne RP3+.

Les triggers analogiques L2/R2 méritent une mention spéciale. Enfin des gâchettes qui reconnaissent les pressions graduelles ! Ça change tout sur Gran Turismo 3 où le dosage de l’accélération devient enfin naturel.

Pro tip : La texture rugueuse du boîtier divise, mais après quelques semaines d’usage, on s’y habitue et ça améliore réellement la prise en main lors des sessions prolongées.

L’écran qui fait la différence

L’écran 4,7″ en 750×1334 à 60Hz pourrait sembler modeste sur le papier, mais en pratique, c’est un régal. La colorimétrie a été nettement améliorée par rapport à la RP3+, avec des couleurs plus saturées et un contraste qui donne vie aux jeux rétro.

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Le ratio 16:9 est parfait pour l’émulation PS2/GameCube, évitant les bandes noires disgracieuses. Et avec 500 nits de luminosité maximum, on peut jouer dehors sans forcer sur les yeux.

Performance en émulation : là où ça devient sérieux

C’est ici que la RP4 Pro montre vraiment ses muscles. Après des mois de tests sur une vingtaine de systèmes différents, voici mon retour d’expérience :

Les systèmes qui tournent à la perfection

  • PlayStation 2 : 90% des jeux en full speed, quelques réglages sur les titres les plus gourmands
  • GameCube : Excellent sur la majorité du catalogue, Wind Waker et Mario Kart en 60fps constant
  • PSP : Performance native, upscaling possible jusqu’en 3x
  • Dreamcast, N64, PS1 : Aucun souci, émulation parfaite

Les limites qu’il faut connaître

Soyons honnêtes : la Nintendo Switch reste hors de portée pour la plupart des titres. Quelques homebrews légers passent, mais n’espérez pas jouer à Breath of the Wild dans de bonnes conditions.

La PS3 via RPCS3 ? Oubliez, même si techniquement quelques jeux 2D très légers peuvent démarrer.

Autonomie et gestion thermique

Parlons peu, parlons bien : 2 heures en émulation PS2 intensive. C’est la réalité avec la batterie de 5000 mAh. En émulation plus légère (16-bit, PS1), on grimpe facilement à 4-5 heures.

Le système de refroidissement actif fait son travail sans trop de bruit. Certes, on entend le ventilateur lors des pics de charge (jusqu’à 55 dB), mais rien de rédhibitoire. La température reste sous les 40°C même en usage soutenu.

Android 13 : un OS qui sait se faire oublier

Retroid a fait du bon travail sur l’interface. Android 13 tourne de manière fluide, et l’écosystème des émulateurs Android est maintenant mature. RetroArch, AetherSX2, Dolphin… tout s’installe sans accroc depuis le Play Store.

L’accès natif au Google Play Store ouvre aussi la porte aux jeux mobiles premium. Dead Cells, Stardew Valley, ou même quelques titres plus récents tournent sans broncher.

Le verdict technique après 6 mois d’usage

La Retroid Pocket 4 Pro tient ses promesses. Pour 199-249$ selon le revendeur, elle offre une expérience d’émulation PS2/GameCube enfin aboutie, avec des contrôles précis et une construction solide.

Points forts incontournables

  • Performance réelle en émulation 6ème génération
  • Contrôles de qualité, enfin des triggers analogiques dignes de ce nom
  • Écran vibrant et bien calibré
  • Prix contenu pour les performances offertes

Les compromis à accepter

  • Autonomie limitée en usage intensif (2-3h)
  • Ventilateur audible sous charge
  • Émulation de consoles récentes encore limitée

Ce qu’il faut retenir pour votre setup

Si vous cherchez un handheld capable de faire tourner votre ludothèque PS2/GameCube sans compromis, la RP4 Pro est actuellement l’un des meilleurs choix du marché. Elle se positionne intelligemment entre les handhelds d’entrée de gamme (qui galèrent sur PS2) et les Steam Deck (overkill et trop chers pour de la pure émulation rétro).

Mon conseil : Prenez une carte microSD rapide (au moins UHS-I U3) pour stocker vos ROMs, et n’hésitez pas à investir dans une powerbank si vous prévoyez de longues sessions nomades.

Et vous, quel est votre retour d’expérience sur l’émulation portable ? La RP4 Pro a-t-elle trouvé sa place dans votre setup gaming ?

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